moi, ma fille, mes chats et le reste

Vous je ne sais pas, mais moi j'adore. Oui, je sais, c'est mal. Mais je m'en fous, j'adore.

Ridicule d'ailleurs, toute cette polémique l'an passé. Comme si on n'avait pas compris que Pékin Express était une EMISSION DE TELEVISION. Avec un casting équivalent à une bible, un scénario, des tournages, un montage et tutti quanti.

Et même si la production veut éliminer un candidat (parce qu'il est chiant, ou pas télégénique, ou pas drôle) et en favoriser un autre (parce qu'il est plus beau, plus colérique, plus tous), qu'est ce qu'on s'en fout, nous, du moment qu'on s'amuse. Non mais oh.

Bon, je m'égare. Donc la finale, je veux que ce soit la grande blonde et le petit nerveux qui la remportent. Et surtout pas les hôtesses de l'air corse. Des vraies pitbull ces deux là. Notez que si ça se trouve mes challengers ont déjà été éliminés.

Oui, parce que j'ai raté les deux derniers épisodes. J'ai fait mon Phuket Express à moi. Snorkling, canioning, trekking et j'en passe. Et comme j'ai remporté toutes les épreuves haut la main, je me suis récompensée. Massages, nuit dans un hôtel cinq étoiles, curry à gogo.

Bon bref. Si quelqu'un peut me mettre au parfum avant l'émission de ce soir.

Ca y est, elles sont parties, toutes les deux, comme des grandes. Les 78 ans de Lulu et les 15 ans de Lola, côte à côte dans le train. Grand-mère et petite fille, comme deux copines qui partent en vacances.

Je n'étais pas sur le quai de la gare. A quoi bon. Elles sont très bien sans moi. Un peu comme des grandes filles trop contentes de ne plus avoir leurs parents sur le dos.

En plus j'avais tout organisé. Billet de train, correspondance en car, puis taxi jusqu'au village. D'ailleurs c'est bien simple, depuis qu'elles sont arrivées, plus personne ne répond au téléphone.

Un silence qui équivaut à bye bye Lina, travaille bien et surtout ne te presse pas pour nous rejoindre.

Donc me voilà au burlingue, ce soir Pékin express à la téloche et ce week end ménage. La grande vie quoi. Trop injuste.